Qu'est ce que le Nationalisme ?

« Le nationalisme français incarne la doctrine politique qui entend œuvrer à la continuité de la France dans l’acceptation de tout son passé. Résolument tournés vers l’avenir, les nationalistes français travaillent chaque jour leur propre volonté. Ils acceptent librement d’être les maillons d’une chaîne ininterrompue qui a fait l’histoire de notre pays. Ils sont les instruments d’une histoire bimillénaire qui ne doit pas s’interrompre. Nous sommes de ceux-là.»

mercredi 11 novembre 2015

Commémoration du 11.XI.2015

En ce jour de commémoration, une dizaine de militants nationalistes de Toulon se sont retrouvés afin d'honorer la mémoire des combattants mais aussi des civils français morts lors de la Grande Guerre.

Après une brève allocution rappelant l'histoire d'un jeune garçon symbolisant le courage et attaquant l'hypocrisie des élus de leur république, quelques fleurs furent déposées avant qu'un moment de recueillement ne soit observé.

A l'issu de cette cérémonie, le verre de l'amitié fût partagé entre les participants à proximité de la stèle. 


Allocution du 11.XI.2015 à la stèle de Désiré Bianco, pupille de la Nation.

Chers amis, 

Aujourd'hui 11.XI.2015, c'est la seconde fois que nous nous retrouvons devant cette stèle afin honorer la mémoire de nos aînés tombés pour la défense de la patrie.
Cette stèle rend hommage à un jeune garçon, Désiré Bianco, symbole de volonté, de courage et de détermination.
Désiré Bianco naît le 04 avril 1902 à Marseille. Il est alors élève à l'école primaire du quartier de Mempenti lorsque la guerre éclate et désirant servir la France, il tentera par deux fois, en janvier et mars 1915, de rejoindre le front de la Meuse. Deux tentatives qui s'avéreront infructueuses puisqu'il sera découvert dans les convois militaires et ramené à sa famille.
Qu'à cela ne tienne ! Toujours aussi volontaire, il rejoint le port de Toulon et embarque clandestinement sur le paquebot « La France » qui emmène à son bord le 58ème R.I.C en partance pour la campagne des Dardanelles. Découvert alors que le navire est en haute mer, trop jeune pour être incorporé officiellement, on fait de lui la mascotte du régiment et le dote d'un fusil ainsi que d'un uniforme de Marsouin.

Débarqué le 6 mai 1915 avec le régiment sur les plages de Galipoli, le voilà prit avec ses camarades sous le feu des mitrailleuses turques, alors que le 58ème a pour ordre de prendre une place forte de l'ennemi. Alors que l'ordre est donné de repartir à l'assaut, le lieutenant Astier interdira en vain au jeune Marsouin Bianco de sortir de la tranchée. Bianco s'élança à l'avant de la compagnie brandissant le sabre de l'officier que l'on venait de lui confier en criant : « En avant ! A la baïonnette ! » Touchée par plusieurs balles, il s'effondra à une centaine de mettre de la position turque, le 8 mai 1915, son corps ne fût jamais retrouvé, il avait 13 ans.
Après une citation à l'ordre de l'armée en date du 30 août 1916 pour son héroïsme et des années de tergiversation, on éleva cette stèle pour lui rendre hommage, hommage à ce symbole d'héroïsme et de volonté, symbole dont-il serait bon d'enseigner l'histoire à l'école.
En cette période si particulière du centenaire de la Grande Guerre, les coups de boutoir contre la vérité et la mémoire de nos héros ont une odeur particulièrement nauséabonde. L'année dernière, Hollande François n'hésitait pas à inaugurer une sorte de sculpture circulaire mêlant pêle-mêle les noms de soldats français, allemand, anglais et autres, comme si la cause de ces hommes à savoir la défense de leur patrie respective n'avait aucun intérêt.
Chaque année, les valets du mondialisme que sont les élus des partis démocratiques et parlementaristes viennent sur les monuments érigés à la mémoire de ces pères et de ces fils tombés pour que vive la France alors que chaque jours ils œuvrent à la destruction de la France charnelle, celle des terroirs et des clochers comme le disait si joliment Barrès.
Ils s'attaquent à l'unité spirituelle de la France en bafouant, calomniant et maltraitant la foi catholique. Ils s'attaquent à la cohésion social de façon insidieuse en vantant les libertés individuelles chères à leur république. 
Ils s'attaquent à l'essence même de la France que sont les artisans et les paysans en signant les accords de l'Union Européenne nous obligeant à composer avec la main d’œuvre et les produits étrangers.
Ils s'attaquent à la famille en prônant l'homo-folie, la théorie du genre et l'avortement.
Ils s'attaquent à l'armée, n'en faisant qu'une simple entreprise et non plus une institution avec ses valeurs, ses traditions et son cadre qui lui est propre et qui fait d'elle Sparte.

En somme, comme je vous le disais, ces hommes, bardés de leurs écharpes tricolores ne font que détruire ce que nos aînés ont cherché à défendre au péril de leur vie, et ne sont pas devant ces monuments pour honorer leur mémoire mais belle est bien pour lancer un crachat aux visages de nos chers Poilus !

Nous, Nationalistes, sommes fiers d'être les successeurs de ces garçons, de ces hommes, qui animés par le courage, la volonté, la détermination et l'honneur ont fait le sacrifice de leur vie sur les champs de bataille pour défendre la seule chose qui reste lorsque l'on a tout perdu : la France !

Toulon, le 11.XI.2015