En ce jour de commémoration, une dizaine de militants
nationalistes de Toulon se sont retrouvés afin d'honorer la mémoire des
combattants mais aussi des civils français morts lors de la Grande
Guerre.
Après une brève allocution rappelant l'histoire d'un jeune garçon symbolisant le courage et attaquant l'hypocrisie des élus de leur république, quelques fleurs furent déposées avant qu'un moment de recueillement ne soit observé.
A l'issu de cette cérémonie, le verre de l'amitié fût partagé entre les participants à proximité de la stèle.
Après une brève allocution rappelant l'histoire d'un jeune garçon symbolisant le courage et attaquant l'hypocrisie des élus de leur république, quelques fleurs furent déposées avant qu'un moment de recueillement ne soit observé.
A l'issu de cette cérémonie, le verre de l'amitié fût partagé entre les participants à proximité de la stèle.
Allocution du 11.XI.2015 à la stèle de Désiré Bianco, pupille de la Nation.
Chers amis,
Aujourd'hui 11.XI.2015, c'est la seconde fois que nous nous
retrouvons devant cette stèle afin honorer la mémoire de nos aînés
tombés pour la défense de la patrie.
Cette stèle rend hommage à un jeune
garçon, Désiré Bianco, symbole de volonté, de courage et de
détermination.
Désiré Bianco naît le 04 avril 1902
à Marseille. Il est alors élève à l'école primaire du quartier
de Mempenti lorsque la guerre éclate et désirant servir la France,
il tentera par deux fois, en janvier et mars 1915, de rejoindre le
front de la Meuse. Deux tentatives qui s'avéreront infructueuses
puisqu'il sera découvert dans les convois militaires et ramené à sa famille.
Qu'à cela ne tienne ! Toujours
aussi volontaire, il rejoint le port de Toulon et embarque
clandestinement sur le paquebot « La France » qui emmène
à son bord le 58ème R.I.C en partance pour la campagne des
Dardanelles. Découvert alors que le navire est en haute mer, trop jeune
pour être incorporé officiellement, on fait de lui la mascotte du
régiment et le dote d'un fusil ainsi que d'un uniforme de Marsouin.
Débarqué le 6 mai 1915 avec le
régiment sur les plages de Galipoli, le voilà prit avec ses
camarades sous le feu des mitrailleuses turques, alors que le 58ème
a pour ordre de prendre une place forte de l'ennemi. Alors que
l'ordre est donné de repartir à l'assaut, le lieutenant Astier
interdira en vain au jeune Marsouin Bianco de sortir de la tranchée.
Bianco s'élança à l'avant de la compagnie brandissant le sabre de
l'officier que l'on venait de lui confier en criant : « En
avant ! A la baïonnette ! » Touchée par plusieurs
balles, il s'effondra à une centaine de mettre de la position
turque, le 8 mai 1915, son corps ne fût jamais retrouvé, il avait
13 ans.
Après une citation à l'ordre de
l'armée en date du 30 août 1916 pour son héroïsme et des années
de tergiversation, on éleva cette stèle pour lui rendre hommage,
hommage à ce symbole d'héroïsme et de volonté, symbole dont-il
serait bon d'enseigner l'histoire à l'école.
En cette période si particulière du
centenaire de la Grande Guerre, les coups de boutoir contre la vérité
et la mémoire de nos héros ont une odeur particulièrement
nauséabonde. L'année dernière, Hollande François n'hésitait pas
à inaugurer une sorte de sculpture circulaire mêlant pêle-mêle
les noms de soldats français, allemand, anglais et autres, comme si
la cause de ces hommes à savoir la défense de leur patrie
respective n'avait aucun intérêt.
Chaque année, les valets du
mondialisme que sont les élus des partis démocratiques et
parlementaristes viennent sur les monuments érigés à la mémoire
de ces pères et de ces fils tombés pour que vive la France alors
que chaque jours ils œuvrent à la destruction de la France
charnelle, celle des terroirs et des clochers comme le disait si joliment
Barrès.
Ils s'attaquent à l'unité spirituelle
de la France en bafouant, calomniant et maltraitant la foi
catholique. Ils s'attaquent à la cohésion social
de façon insidieuse en vantant les libertés individuelles chères à
leur république.
Ils s'attaquent à l'essence même de
la France que sont les artisans et les paysans en signant les accords
de l'Union Européenne nous obligeant à composer avec la main d’œuvre et les
produits étrangers.
Ils s'attaquent à la famille en
prônant l'homo-folie, la théorie du genre et l'avortement.
Ils s'attaquent à l'armée, n'en
faisant qu'une simple entreprise et non plus une institution avec ses
valeurs, ses traditions et son cadre qui lui est propre et qui fait d'elle
Sparte.
En somme, comme je vous le disais, ces
hommes, bardés de leurs écharpes tricolores ne font que détruire
ce que nos aînés ont cherché à défendre au péril de leur
vie, et ne sont pas devant ces monuments pour honorer leur mémoire mais
belle est bien pour lancer un crachat aux visages de nos chers Poilus !
Nous, Nationalistes, sommes fiers
d'être les successeurs de ces garçons, de ces hommes, qui animés
par le courage, la volonté, la détermination et l'honneur ont fait
le sacrifice de leur vie sur les champs de bataille pour défendre la seule chose qui reste lorsque l'on a tout perdu : la
France !
Toulon, le 11.XI.2015