Qu'est ce que le Nationalisme ?

« Le nationalisme français incarne la doctrine politique qui entend œuvrer à la continuité de la France dans l’acceptation de tout son passé. Résolument tournés vers l’avenir, les nationalistes français travaillent chaque jour leur propre volonté. Ils acceptent librement d’être les maillons d’une chaîne ininterrompue qui a fait l’histoire de notre pays. Ils sont les instruments d’une histoire bimillénaire qui ne doit pas s’interrompre. Nous sommes de ceux-là.»

GRANDES FIGURES

Maréchal Philippe PETAIN
(24.IV.1856 – 23.VII.1951)





Philippe PETAIN né à Cauchy à la Tour ( Pas de Calais), le 24 avril 1856.

   Entre à l'institution Saint-Bertin à Saint-Omer en 1867, ou il effectue toutes ses études secondaires. Prépare le concours d'entrée à l'Ecole spéciale militaire de Saint Cyr chez les dominicains d'Arcueil.
Admis à Saint Cyr en 1876, il en sort sous-lieutenant en 1878 pour être affecté au 24ème Bataillon de Chasseurs Alpins de Villefranche ( Alpes-Maritimes ). Après cinq ans passés au 3ème Bataillon de Chasseurs à Besançon, le lieutenant Pétain est admis en 1888 à l'Ecole Supérieure de Guerre dont il sort breveté d'Etat-major en 1890.Capitaine la même année, il entre en 1901 comme professeur à l'Ecole de Guerre.
Il est nommé colonel en 1910. Il quitte alors l'Ecole de Guerre et prend le commandement du 33ème régiment d'infanterie à Arras.


   Le 31 août 1914, Philippe Pétain est nommé général de brigade et reçoit le commandement de la 6ème division qui atteint le canal de l'Aisne, après la victoire de la Marne.
Promu alors général de division début 1915, il reçoit le commandement du 33ème corps et tient le secteur d'Arras qu'il dégage le 9 mai après des combats acharnés. Le général Pétain est élevé au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, puis désigné au commandement de la 2ème armée en septembre 1915.
Il sauve la place de Verdun, attaquée le 21 février 1916, en organisant, la défense aérienne et terrestre, et en mettant en oeuvre une noria de relèves acheminées par la route de Bar-le-Duc à Verdun, baptisée "La Voie sacrée".
Le 15 mai 1917, il est nommé commandant en chef des armées françaises qu'il conduira jusqu'à la victoire. Il est notamment appelé à réprimer les mutineries qui avaient éclaté après l'attaque du Chemin des Dames en avril. Philippe Pétain réduit au minimum les exécutions prononcées par le Conseil de Guerre et rétablit l'ordre et la discipline, en restaurant la confiance des troupes par l'amélioration des conditions matérielles et morales du soldat, ainsi que par la suppression des offensives de grand style, en attendant "les Américains et les chars".
C'est sa fameuse stratégie expectante définie dans sa directive n°4 du 20 décembre 1917. Le 8 décembre 1918, Philippe Pétain reçoit le bâton de Maréchal de France.

   Nommé vice-président du conseil supérieur de la guerre en 1920 et Inspecteur général de l'armée en 1922, le maréchal Pétain se consacre à la réorganisation de l'armée française.
En 1925, lors de la guerre du Rif, Philippe Pétain est envoyé au Maroc par le gouvernement Painlevé pour réprimer la révolte d'Abd el-Krim qui sera capturé et exilé.
En 1930, il est candidat à l'Académie française. Le 22 janvier 1931 il est reçu officiellement sous la coupole où il fait, selon la coutume, l'éloge de son prédécesseur le maréchal Foch, après que Paul Valéry ait auparavant prononcé le discours de réception.
Au lendemain des événements du 6 février 1934, le président du Conseil, Gaston Doumergue , nomme le maréchal Pétain ministre de la Guerre. Le ministère tombe en novembre 1934.

   Le 2 mars 1939, il est envoyé en qualité d'ambassadeur extraordinaire en Espagne auprès du général Franco. En mai 1940, il est rappelé d'urgence en France par le président du Conseil, Paul Reynaud, pour occuper le poste de vice-président du Conseil.
Le 16 juin, Paul Reynaud ayant démissionné, le maréchal Pétain devient chef du gouvernement, désigné par le président de la République, Albert Lebrun.
 Le 17 juin 1940, Philippe Pétain prononce son premier message radio-diffusé aux Français pour leur annoncer qu'il a demandé l'armistice ( qui sera signé le 22 juin avec les Allemands et le 24 juin avec les Italiens).

   Le 29 juin, le gouvernement Pétain quitte Bordeaux et s'installe à Vichy. La loi du 10 juillet 1940, par un vote des deux assemblées ( 569 voix pour, 80 contre et 17 abstentions), confie au maréchal Pétain, la charge de Chef de l'Etat avec les pleins pouvoirs. Elle lui donne mission de promulguer une nouvelle constitution de l'Etat Français, garantissant les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie.
Le 24 octobre, le maréchal Pétain, soucieux d'obtenir le retour des deux millions de prisonniers de guerre et de limiter le coût écrasant des frais d'occupation, se laisse convaincre de rencontrer Hitler à Montoire ( Loir-et-Cher ). Il garde néanmoins le contact avec les Anglais - missions Rougier et Chevalier, novembre 1940 - et avec les Américains par l'intermédiaire de leur ambassadeur, l'amiral Leahy.
En novembre 1942, après l'invasion de la zone Sud, le maréchal Pétain refuse de quitter Vichy pour assurer la continuité de l'Etat. En avril 1944, il se rend à Paris après les bombardements alliés ; il est acclamé par une foule immense.
Le 20 août 1944, les Allemands pénètrent en force à l'Hôtel du Parc à Vichy et enlèvent le maréchal Pétain pour lui assigner résidence en Allemagne à Sigmaringen.
Pétain refuse de constituer un gouvernement fictif et le 24 avril 1945, profitant de la débacle allemande, il fausse compagnie à ses gardiens et se réfugie en Suisse. Il refuse l'hospitalité qui lui est offerte par le gouvernement helvétique et décide de rentrer en France pour défendre ceux qui l'ont servi.
Le 26 avril, escorté par un détachement de l'armée suisse qui lui rend les honneurs, il franchit la frontière à Vallorbe.

   Arrêté, puis traduit devant la Haute Cour de justice le 23 juillet 1945, il est inculpé " pour intelligences avec l'ennemi ".
Il est condamné à mort le 15 août 1945. Sa peine étant commuée en détention perpétuelle, il est finalement transféré, le 15 novembre 1945, au fort de la Pierre-levée, à l'ile d'Yeu ( Vendée ).

   Il y décède, à l'âge de 95 ans, le 23 juillet 1951, après un calvaire de six longues années de captivité.


Source www.marechal-petain.com





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Colonel Jean Bastien-Thiry
(10.X.1927 – 11.III.1963)








10 octobre 1927
Naissance, à Lunéville, de Jean, Marie Bastien-Thiry

Mars 1930
Décès de la mère de Jean, qui laisse trois enfants: Jean, Hubert et Françoise

Septembre 1931
Remariage de son père.

Décembre 1931 à juillet 1939
La famille Bastien-Thiry réside à Metz, où le père de Jean est officier. Jean fait ses études au collège Saint-Clément.

Octobre 1939
Jean est pensionnaire. Sa famille habite Baccarat.

Mai 1940
Mme Bastien-Thiry part avec ses neuf enfants

Octobre 1940
Retour en Lorraine, installation à Lunéville. Études au collège Saint-Pierre Fourier. Scoutisme.

Juin 1944
Jean est reçu aux Baccalauréats Math-Elem et Philo. Bombardements de Lunéville. Jean se porte comme secouriste.Octobre 1944
Entrée en mathématiques supérieures au lycée Poincaré de Nancy.

Octobre 1945
Entrée en mathématiques spéciales, pour la préparation à Polytechnique, à Sainte Geneviève de Versailles.

Juillet 1947
Jean est reçu au concours d'entrée à Polytechnique. (Promotion 1947)

Octobre 1947 à octobre 1948
Service militaire. (Artillerie) Poitiers, Draguignan, puis en Allemagne : Idar Oberstein et Wackenheim. (Observation aérienne)

Octobre 1948 à juillet 1950
École Polytechnique.

Octobre 1950 à juillet 1952
École Nationale Supérieure d'Aéronautique.

28 août 1952
Brevet de pilote.

Octobre 1952
Jean est affecté comme stagiaire au Centre d'Essais en vol de Brétigny. Entraînement intensif au pilotage. L'examen oculaire lui barre l'accès de l'École de Meknès.

Janvier 1953
Jean est détaché du C.E.V. de Brétigny au C.I.E.E.S. (Centre Interarmes d'Essais des Engins Spéciaux) à Colomb-Béchar.

Octobre 1953
Nommé ingénieur de 1re classe de l'Air.

Octobre 1954
Retour à Paris: Jean est nommé au Service Technique Aéronautique du Ministère de l'Air, comme ingénieur de marque des engins sol-sol (fusées téléguidées).

Février 1955
Mariage avec Geneviève Lamirand. Trois enfants naîtront de cette union : Hélène, Odile et Agnès.

D'octobre 1954 à septembre 1962
Jean donne une extrême impulsion à la création et à la mise en série des engins SS 10, SS 11, SS 12, dont la réussite est telle que l'étranger s'y intéresse vivement: missions aux U.S.A. en 1958 et en 1960.

Avril 1957
Nommé ingénieur principal de l'Air.

1960 à Alger
Journées des barricades (janvier). -Article de Jean dans "Forces Aériennes Françaises" sur l'utilisation du SS 11 en Algérie. -Articles parus dans Rivarol et Écrits de Paris sous un pseudonyme: "Sabotage des ailes françaises" et "L'aviation française à l'heure de la grandeur".

Janvier 1962
Nommé ingénieur en chef de 2e classe de l'Air. Jean a grade de lieutenant-colonel.

26 mars 1962 
La fusillade de la rue d'Isly, à Alger.

8 avril 1962 
Référendum qui approuve les accords d'Evian.

22 août 1962 
Attentat du Petit-Clamart contre le Général de Gaulle - aucun blessé.

15 septembre 1962 
Arrestation de Jean Bastien-Thiry.

28 janvier 1963
Ouverture du Procès, au Fort-Neuf de Vincennes: La Cour militaire de Justice, juridiction d'exception, juge sans appel: elle a déjà condamné à mort le lieutenant Degueldre, Claude Piegts et le sergent de légion Dovecar. Le procès ne s'achèvera que le 4 mars.
Les camarades du colonel Bastien-Thiry, qui comparaissent à ses côtés, sont:
-Alain Bougrenet de la Tocnaye, 36 ans, Lieutenant pendant la guerre d'Algérie.
-Jacques Prévost, 32 ans, électronicien. Un des rares parachutistes sortis vivants de la bataille de Dien-Bien-Phu.
- Gérard Buisines, Légionnaire, 36 ans.
-Alphonse Constantin, Légionnaire, 36 ans.
-Lazlo Varga, Hongrois, échappé de l'insurrection de Budapest, où il s'est battu à 14 ans: 20 ans.
-Pascal Berlin, en classe de préparation à Saint-Cyr: 20 ans.
-Pierre Magade, jeune Pied-Noir sous les drapeaux: 22 ans.

Les autres membres du commando, dont la plupart furent arrêtés par la suite, étaient: Georges Watin, Serge Bernier, Louis de Condé, Jean-Pierre Naudin, deux autres jeunes Hongrois: Lajos Marlon et Gyula Sari et Bernadette Praloran.

Du 28 au 31 janvier 1963
Les avocats mirent en cause la légalité du décret déférant les accusés à leurs juges et la composition de la Cour. Il fallut une loi, qui intervint en cours de procès (20 février 1963) pour proroger la Cour militaire de Justice, qui aurait dû être dessaisie au profit de la Cour de Sûreté de l'Etat, qui elle, autorisait un pourvoi en cassation.

du 31 janvier au 2 février 1963
Interrogatoire et déclarations des accusés.

2 février 1963
Le colonel Bastien-Thiry fait une déclaration devant la Cour militaire.

du 12 au 23 février 1963
Dépositions des témoins.
-12 témoins de l'accusation; 
- 3 médecins psychiatres;
- 102 témoins de la défense, dont cinquante vinrent témoigner du drame de l'Algérie: pieds noirs, harkis, chefs musulmans, officiers, journalistes...

25 février 1963
Réquisitoire de l'avocat général Gerthoffer. Demande la mort pour Bastien-Thiry, La Tocnaye et Buisines.

du 28 février au 4 mars 1963
Plaidoiries. Ont plaidé successivement: Me Gibault, Me Fontaine, Me Cathala, Me Varaut, Me Szigeti, Me Prévost, Me Jacquet, Me Flécheux, Me Coudy, Me Labedan-Piussan, Me Louis François-Martin fils, Me François-Martin, Me Le Corroller, Me Wagner, Me Rambaud, Me Lemaignen, Me Engrand, Me Richard Dupuy, Me Tixier-Vignancour.
 Une sanction avait malheureusement éliminé des débats Me Isorni, pour son audace courageuse.

4 mars 1963
Verdict de la Cour militaire: Trois condamnations à mort: Bastien-Thiry, la Tocnaye et Prévost.


8 mars 1963
Les avocats des condamnés sont reçus à l'Elysée. (Alain de la Tocnaye et Jacques Prévost seront graciés.)

11 mars 1963 Jean Bastien-Thiry est assassiné au Fort d'Ivry.