Qu'est ce que le Nationalisme ?

« Le nationalisme français incarne la doctrine politique qui entend œuvrer à la continuité de la France dans l’acceptation de tout son passé. Résolument tournés vers l’avenir, les nationalistes français travaillent chaque jour leur propre volonté. Ils acceptent librement d’être les maillons d’une chaîne ininterrompue qui a fait l’histoire de notre pays. Ils sont les instruments d’une histoire bimillénaire qui ne doit pas s’interrompre. Nous sommes de ceux-là.»

mercredi 10 septembre 2014

Incohérence Républicaine !

Vincent Ménard provoqua l'avortement de son épouse. Il fut condamné à verser 20.000 euros de dommages et intérêts à sa femme, et à quatre ans de prison dont un avec sursis : immédiatement incarcéré. Il a rapidement fait appel et obtenu sa remise en liberté, dans l’espoir d’obtenir une réduction de peine lui permettant de bénéficier d’un aménagement qui lui permette de conserver son emploi.

On note [...] la profonde incohérence de la loi pénale qui refuse à l’homme ce qu’elle reconnaît d’office à la femme.

Vincent Ménard a invoqué, pour expliquer son geste, sa « peur de l’avenir », le fait qu’il « n’était pas prêt pour avoir un enfant », ses inquiétudes matérielles et financières, ses pensées suicidaires, le fait que son couple battait de l’aile : « Je ne pensais pas pouvoir assumer mon rôle de père. Je n’avais déjà pas le contrôle sur ma propre vie, alors m’occuper d’un enfant… »

« On lui a fait un enfant dans le dos », dira élégamment son avocat à l’audience. C’est un langage que l’on entend aussi de la part des femmes qui accusent leur partenaire de les avoir bernées de manière à ce qu’elles tombent enceinte – et qui avortent ensuite.

Sa condamnation souligne la profonde incohérence de la loi française qui admet précisément tous ces motifs lorsque c’est la femme qui « choisit » d’avorter : elle et elle seule les invoque. Sous le régime de la loi de « vraie égalité entre les femmes et les hommes », adoptée au creux de l’été en fin de session extraordinaire et symboliquement promulguée le 4 août, elle n’a même plus à les exprimer puisque tout ce qui restait, symboliquement, de la condition de détresse exigée pour la dépénalisation de l’« IVG » a été rayé du code de la santé publique en même temps qu’on en a effacé le mot.

Pour le père, rien de tel. Pas de parité ; pas d’égalité devant la loi. A l’heure du « gender mainstreaming » en vue d’obtenir la parfaite « égalité de genre », il n’a aucun droit sur l’enfant à naître – fût-ce celui de l’éliminer – tandis que la femme les a tous. Et pourtant elle peut lui réclamer des pensions alimentaires si l’enfant naît contre son gré.

Quant à l’enfant, il n’existe dans cette affaire qu’en tant qu’il était désiré par sa maman, on ne parle pas de sa mort à lui, uniquement de ce qu’a subi la femme du fait de l’avortement pratiqué sans son consentement.
On notera donc le caractère trompeur de la notion de « projet parental ». Les bioéthiciens expliquent volontiers, et c’est entré dans les lois et dans les mœurs, que l’enfant n’existe et ne mérite protection que dans la mesure où il y a sur lui un « projet parental » qui en quelque sorte l’humanise. Mais en réalité seul compte le « projet maternel ». Dans une culture de mort, le père est l’ennemi numéro un.