Qu'est ce que le Nationalisme ?

« Le nationalisme français incarne la doctrine politique qui entend œuvrer à la continuité de la France dans l’acceptation de tout son passé. Résolument tournés vers l’avenir, les nationalistes français travaillent chaque jour leur propre volonté. Ils acceptent librement d’être les maillons d’une chaîne ininterrompue qui a fait l’histoire de notre pays. Ils sont les instruments d’une histoire bimillénaire qui ne doit pas s’interrompre. Nous sommes de ceux-là.»

mercredi 23 juillet 2014

" Quand l'Esprit se souvient, la Flamme se maintient "

Le Maréchal est mort. Vive le Maréchal !



Le 23 juillet, à 9 h 22, le maréchal Pétain cesse de vivre ; le médecin-capitaine Maître annonce à la Maréchale le décès de son mari en prononçant ces quelques mots : " Madame, le Maréchal de France n'est plus ". Le Maréchal est revêtu de son uniforme portant une seule décoration, la Médaille Militaire. La dignité de Maréchal de France sera inscrite sur les actes de l'état civil.


La Maréchale reçoit , le jour même, plusieurs milliers de messages de condoléances dont ceux de la Maréchale Joffre et du général Juin.
Le 24 juillet, les Anciens Combattants à qui on avait refusé la possibilité de s'incliner devant la dépouille du Maréchal, organisent une veillée devant la maison mortuaire : des voix s'élèvent dans le silence nocturne " Saints et saintes de France, priez pour notre vieux chef ! Monsieur le Maréchal, pardonnez à la France ! "
De nombreuses manifestations de fidélité au Maréchal ont lieu à travers la France, en particulier dans la capitale où les Parisiens se rassemblent sous l'Arc de Triomphe de l’Étoile devant la tombe du Soldat inconnu et y déposent des fleurs qui forment une immense croix.


Le 25 juillet, se déroule à l'église Notre-Dame-de-Bon-Port, le service funèbre à la mémoire du Maréchal : le cercueil, recouvert d'un drapeau tricolore, est placé devant l'autel, d'un côté se tient la Maréchale, de l'autre ont pris place en grand uniforme les généraux Weygand et Héring et l'amiral Fernet ; les autorités ecclésiastiques sont représentées par Mgr Chappoulie, évêque d'Angers ; Mgr Rodhain, aumônier général des prisons ; Mgr Cazeaux, évêque de Luçon. Ce dernier prend la parole et arrive à sa conclusion : " Nous prierons pour que Dieu pardonne les péchés et couronne les mérites de cette longue et tragique existence, et nous prierons même car je suis sûr qu'il le veut bien, pour ce qui fut le rêve et le vœu de sa vie : l'union des Français et le salut de la Patrie ".


Après la cérémonie funèbre, le cortège prend le chemin du cimetière marin de l'île d'Yeu : derrière le cercueil, un Ancien Combattant porte, sur un coussin noir, le képi du Maréchal et la médaille militaire ; derrière encore, s'avancent Pierre de Hérain, beau-fils du Maréchal, les généraux Weygand et Héring, l'amiral Fernet, les avocats du Maréchal, Jacques Isorni et Jean Lemaire, et de nombreuses personnalités. Le cercueil est descendu dans la fosse recouverte d'une dalle blanche portant l'inscription en lettres de bronze : " Philippe Pétain, Maréchal de France ". La tombe est orientée face au continent ; elle est surmontée d'une croix semblable à celle de nos cimetières militaires. L'illustre soldat repose provisoirement à l'île d'Yeu, en attendant sa réhabilitation et son retour au milieu de ses Poilus à l'Ossuaire de Douaumont où sa place est réservée.