Dimanche
6 décembre aura lieu le premier tour des élections régionales faisant
ainsi entrer dans les faits la réforme territoriale voulue par les
mondialistes et appliquée par Hollande en 2014.
Son objectif majeur consiste à
développer la puissance des régions et de l’intercommunalité. Cela a
deux conséquences : d’une part, l’instauration de régions-länders sans
réalité historique, économique, et charnelle, va tendre à affaiblir
l’autorité de l’Etat et d’autre part, elle contribue à développer des
puissantes féodalités régionales.
La destruction des services publics, à
laquelle nous assistons, ne sera pas enrayée. Bien au contraire, les
services de proximité vont s’éloigner un peu plus des administrés, les
bureaux de poste vont continuer à fermer, accélérant la désertification
de terroirs entiers de la France.
Contrairement au discours officiel, ce
« remodelage du territoire » ne va pas induire d’économies. Les
transferts des sièges des administrations, les nouveaux réseaux de
communication informatique à mettre en place, l’inévitable relèvement
des rémunérations des agents appelés à occuper des postes de plus grande
importance au vu de régions agrandies vont coûter très cher.
Ce changement majeur est avant tout
inspiré par la Commission européenne qui exige des « réformes » de la
France et qui promeut une vision fédéraliste européenne au sein de
laquelle les États-nations sont peu à peu démembrés et remplacés par une
structure fédérale. La création de grandes régions et de grandes
métropoles n’a d’autre sens que de vouloir inscrire ces régions et
grandes agglomérations françaises dans une mondialisation qui met en
concurrence les territoires et les grandes cités à l’échelon planétaire.
Ces élections vont donc consacrer une
nouvelle étape du détricotage des pouvoirs publics et poursuivre la
destruction de la souveraineté nationale dissoute dans l’affairisme sans
frontières et sans scrupules. Elles vont concourir à la mise en œuvre
de ce projet qu’Edmond de Rothschild énonçait en 1971 : « le verrou qui
doit sauter, c’est la nation ».
Aucune des listes en présence ne dénonce
cette réalité. Toutes veulent s’emparer des pouvoirs régionaux pour
mieux renforcer leurs positions en vue des prochaines échéances
électorales. Demain comme hier,
les partis serviront leurs intérêts avant ceux des Français,
s’accommodant sans peine du moule édicté par les cercles de pensée
mondialistes et antinationaux.
Pas plus que les précédentes élections,
la présente échéance électorale ne changera quoi que ce soit dans
l’évolution funeste que subit la France. Au mieux, voter Front National
permettra de dévoiler plus rapidement les turpitudes de ce mouvement et
son ralliement au système, de le déconsidérer, préparant la voie à
l’alternative véritable.
Le système n’est pas réformable. La
seule action politique utile est de se former, de s’organiser pour
préparer l’inéluctable révolution nationale que les événements exigent.
C’est ce à quoi nous travaillons au sein du Parti Nationaliste Français.