Les magistrats de Christiane Taubira sont passés
maîtres dans l’art de retarder les procédures, de mettre des années à
instruire des affaires. Parfois, les mêmes juges républicains qui
remettent en liberté des tueurs en série, les plus dangereux des
islamistes, des pédocriminels, volontairement ou à la suite
« d’erreurs », font preuve d’une célérité extraordinaire.
Cela a été le cas à Lyon cette année. En mars dernier, Jeune Nation
publiait un article pour saluer la promotion de Jean-François Carenco :
« L’antifascisme et l’arbitraire payent dans leur République : Carenco propulsé préfet de Paris, Robin nommé à l’Intérieur ».
Nous revenions sur les grands axes de la politique de cet individu dans
la région lyonnaise, marquée par la répression féroce contre les
nationalistes, depuis les interdictions de manifestations jusqu’aux
arrestations préventives et arbitraires, pour finir avec les procédures
de dissolution contre les deux principaux mouvements nationalistes
français.
Avant son départ, Jean-François Carenco avait déposé une plainte avec
constitution de partie civile pour injure publique. Avant son départ,
c’est un autre juge, Gérard Gaucher, qui s’est occupé de ce dossier.
Il a conduit ce mardi à une très lourde condamnation : les agents de
Christiane Taubira ont infligé 5 000 euros d’amende et 2 500 euros de
dommages et intérêts à Yvan Benedetti. C’est à peine moins que les
extravagantes réquisitions : 12 000 euros d’amende, c’est-à-dire tout
simplement le maximum possible en la matière. Le directeur de Jeune Nation n’avait pourtant pas même été alerté de la tenue de ce procès.
Selon la presse, « l’injure publique » condamnée par la justice d’occupation est la qualification de l’individu d’« agent officiel de l’anti-France à Lyon ».
Affirmer qu’il n’y est visiblement pas le seul serait risquer une
nouvelle condamnation, comme laisser entendre que ce jugement doit plus
au militantisme politique et aux ordres des loges qu’aux principes du
droit, de la liberté de la presse et de l’indépendance. Nous laissons
donc les lecteurs en juger.
Les mêmes juges indépendants avaient classé sans suite la plainte
d’Yvan Benedetti contre le même préfet, qui, dans ses fonctions de
représentant de leur République, avait insulté Yvan Benedetti, élu de
ladite république, traité « d’imbécile ».
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Ci-dessous, le classement de la France (et trois autres pays d’Europe
de l’Ouest) dans le domaine de la « liberté de la presse » (sic), dans
les rapports annuels de Reporters sans frontières (RSF) entre 2002 et
2015, avant même l’adoption des graves mesures liberticides de ces
derniers mois et l’annonce de règles pires encore ces dernières
semaines. En 2015, la France – où ce n’est pas le sort des médiats
nationalistes qui intéresse RSF – était classée 38e, derrière des pays comme la Jamaïque, le Costa Rica, la Namibie, le Ghana, l’Uruguay ou le Surinam.