Qu'est ce que le Nationalisme ?

« Le nationalisme français incarne la doctrine politique qui entend œuvrer à la continuité de la France dans l’acceptation de tout son passé. Résolument tournés vers l’avenir, les nationalistes français travaillent chaque jour leur propre volonté. Ils acceptent librement d’être les maillons d’une chaîne ininterrompue qui a fait l’histoire de notre pays. Ils sont les instruments d’une histoire bimillénaire qui ne doit pas s’interrompre. Nous sommes de ceux-là.»

jeudi 31 juillet 2014

Le Camp Jeune Nation 2014

La semaine dernière avait lieu le traditionnel camp école "Jeune Nation" auquel les militants nationalistes Varois n'ont pas manqué de participer.  C’est une fois encore dans un cadre extraordinaire, au milieu de collines verdoyantes, que se sont réunis des nationalistes venu de la France entière et même de l’étranger pour cinq jours de camp.
Le programme de la promotion "Saint Exupéry" est chargé : sport, doctrine et formation, le tout dans un esprit de franche camaraderie.

Chaque journée commence de la même façon. Dès l’aurore, l’on part pour une séance de sport complète : course à pied, abdominaux, pompes et renforcement musculaire sont au rendez-vous pour bien démarrer la journée. Comme le dit la maxime, « un esprit sain dans un corps sain ».
Une fois passée cette étape, direction les sanitaires pour une douche de 50 secondes montre en main ! A peine séché et habillé, on fonce prendre le petit déjeuner, étape essentielle pour tenir la cadence tout au long de ces journées bien remplies. Une fois à table, deux militants se portent volontaire pour le service. Car c’est aussi ça les camps "Jeune Nation" : l’apprentissage du devoir et du service rendu à la communauté. Ici on ne parle d’ailleurs jamais de corvée, mais toujours de service. 
Le petit déjeuner fini et les gamelles propres, la promotion "Saint Exupéry" se rassemble alors sur l’esplanade du camp où un mât a été érigé par une partie du groupe. C’est l’heure de la monté des couleurs ! Le groupe silencieux profite de cet instant solennel durant lequel le drapeau s’élève dans le petit matin.

Les consignes pour la matinée sont ensuite données. Pour les besoins d’organisation du camp, la promotion est divisée en plusieurs groupes : Petit Prince pour les enfants ; Caryatides pour les femmes ; Darnand,  Saint-Loup et Saint Louis pour les hommes. Tous se voient confier différentes activités : entretien du camp, sport où encore formation. Ainsi, tandis que certains s’attèlent à l’entretien des canaux bordants le camp, les autres s’initient à l’auto défense, à la tyrolienne ou bien au chant.
A peine les différentes activités finis, l’on entend l’appel qui nous invite à nous rassembler  pour un instant de formation. Comme le laisse suggérer la devise du camp « Une doctrine, un combat », ici la formation doctrinale tient une place importante. Différentes interventions sur des sujets tels que l’économie, l’histoire ou le secourisme sont dispensés par différents intervenants tout au long de la semaine afin de compléter la formation des participants.
Vient enfin l'heure du déjeuner. Deux nouveaux militants de service se lèvent pour se mettre au service de la communauté. Les camps "Jeune Nation" ont une autre particularité: au cours de chaque repas un militant se présente. Venant de toute la France et même de l'étranger, chacun raconte son parcours et son histoire sous l'œil attentif de ses camarades.

Après un copieux repas, place aux activités de groupe ! Celles-ci, destinés à renforcer tant l'esprit de corps que la force morale, poussant chacun à se dépasser avec l'aide de ses camarades.
Ainsi, des activités telles que la descente en rappel mettent la volonté de ceux qui sont sensibles au vertige à rude épreuve. Mais avec les conseils et les encouragements de ceux qui les assurent, tous y arriveront. Avec en plus la fierté de s'être dépassé !
Le temps d'une nouvelle intervention et viens déjà l'heure du dîner. S'élèvent alors les chants, symboles d'unité, de passion et de recueillement. Corneliu Zelea Codreanu disait : "le chant nous offrait le seul moyen de manifester la profondeur de notre état d'âme. Nos cœurs s'épanouissaient joyeux en chantant les vieilles chansons chère à notre peuple. [...] Si vous ne pouvez pas chanter, c'est qu'une maladie vous ronge au plus profond de votre être, ou bien que la vie a noirci de péchés votre âme innocente. Et si vous ne pouvez guérir, effacez-vous et laissez la place à ceux qui sont capables de chanter."

Le repas terminé, l'on se rassemble devant le drapeau pour envoyer les couleurs, avant que ne commence la veillée. De nouvelles interventions et de nombreux chants animeront celle-ci jusque tard dans la nuit. On chante une dernière fois face au drapeau, avant d'aller se préparer pour une marche sous les étoiles avec pour seul éclairage celui de la lune. On redécouvre alors les environs. La colonne avance dans le calme de la nuit et chacun observe la nature qui l'entoure.

Une fois de retour au camp, les pieds endoloris mais le cœur joyeux, l'on attribue les tours de gardes pour le reste de la nuit. Même fatigué, il y a toujours quelqu'un qui veille sur le camp et ceux qui dorment. A peine le camp endormi, le soleil se lève et une nouvelle journée commence pour les militants de la France aux Français.

Qui vive ? France !

Marcel, pour JNToulon